Internet des créatures
Et si nous pouvions connecter l'ensemble de la biosphère terrestre au Web ? Comme pour l'Internet des objets (IdO) nous pourrions avoir l'Internet des Créatures (IdC).
Cette technologie existe cependant déjà de nos jours. Imaginez un thermomètre qui mesure la température d'un chêne. Cette mesure de température pourrait être ensuite envoyée sur le Web (via un API).
Un autre cas d'utilisation serait un appareil neurologique (neurologger) installé sur un pigeon qui se connecte au cerveau de l'oiseau. Cette information pourrait ainsi qu'être exposé via une interface web. Les implants neurologiques cérébraux pour les animaux existent déjà aujourd'hui.
Ce n'est donc qu'une petite étape que de passer à la phase suivante qui consiste à transmettre ces informations sur le Web.
Une technologie encore plus sophistiquée a été développée : la plante électronique (https://liu.se/en/employee/elest58). Le biologique d'une rose a été connecté avec succès à un système électronique. C'est ainsi qu'il y a échange d'informations au niveau des atomes.
Certes, c'est encore à l'étape de recherche, mais vous pouvez désormais commencer à entrevoir un monde dans lequel la biosphère est liée de manière complexe au Web de l'internet.
Ces technologies nous permettraient ainsi de mieux comprendre les créatures et les plantes à travers le monde.
Sources
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Electronic plants, November 2015, Science Advances, http://advances.sciencemag.org/content/1/10/e1501136
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Angel Oak image de Mike Norton, CC BY 2.0 licence
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Rose image de Susanne Nilsson, CC BY-SA 2.0 licence
Publié le
15 mars 2019